Le pas pour croire en Dieu
Il est question des témoignages pour cet article, Le pas pour croire en Dieu. Chez les chrétiens protestants quand on parle de « témoignage » c’est en fait de l’histoire de notre conversion que nous parlons. Je ne sais pas si c’est la commère en moi qui parle mais j’ai toujours aimé les histoires personnelles. Mais dans le cas des témoignages j’ai souvent été un peu frustrée. Parce que je ne compte plus le nombre de témoignages qui commencent par « avant j’allais pas bien et je faisais du mal à autrui » et qui finissent par « maintenant j’ai reconnu que Jésus est mon sauveur ».
Et pourtant le pourquoi de la transition avant – après reste assez flou. Attention je ne remets pas la sincérité de ceux dont j’ai l’honneur d’entendre l’histoire ! Mais parfois je ne comprends tout simplement pas comment on en vient à croire que Jésus nous aime plus que tout alors qu’avant rien n’allait moralement.
Transition avant – après, quel est le pas ?
Qu’est ce qui fait que « soudainement » on devient capable d’y croire et de s’abandonner à Dieu, parfois après des années de luttes ? Alors, j’ai eu des réponses qui ont sonnées assez mystique, du genre : « j’ai eu une vision », « j’ai eu un rêve ou Dieu s’est révélé », « j’ai ressenti la présence de Dieu »…
Tu peux aussi découvrir mon article S'abandonner !
Si comme moi, lecteur, tu n’as jamais vécu ce genre d’expérience, j’ai envie de nous dire… ça nous fait une belle jambe !
Encore une fois, je n’invalide pas les expériences des personnes qui ont vécu ça. Mais longtemps je me suis sentie à part car si mon cerveau voulait y croire sincèrement, mon coeur bah… Il manquait cruellement de vécu !
Aussi il me semblait important de parler de ce pas qui nous fait passer d’avant à après et qui permet que notre âme toute entière « se réjouisse dans le Seigneur« . (cette expression est utilisée de multiple fois dans la Bible).
Une transition sur la durée
Lorsque Dieu nous libère de ce qui nous empêche d’être heureux, c’est rarement l’affaire de quelques minutes. Les vécus sérieux et douloureux comme la dépression, les angoisses, les pensées suicidaires sont longs à cesser. Il en est de même pour les blessures traumatisantes et les effets qu’elles ont sur nous.
Dieu aurait la capacité de nous sauver en un claquement de doigt de n’importe quoi. Mais nous ne pourrions pas guérir si vite. D’un point de vue psychologique, les comportements que nous adoptons sont le résultat de nos interactions avec notre environnement. Les comportements destructeurs sont donc des mécanismes mis en place pour se protéger de stimulis hostiles extérieurs. C’est assez ironique, je sais…
C’est donc toute une déconstruction qui doit s’opérer en réalisant qu’il y a un problème, en cherchant la cause, si elle est connue et en traquant les effets. C’est pour ça que nous sommes en constante évolution. Et c’est un rythme humain que Dieu à la délicatesse de respecter.
Dieu à la place de Dieu
Il est Dieu
Maintenant en ce qui concerne notre rencontre avec Dieu il nous faut faire attention à ne pas réduire Dieu à une simple source de bonheur. Dieu est Dieu, tellement que nous avons du mal à comprendre sa nature. Et si notre bonheur est effectivement l’une de ses priorité, il ne s’abaissera jamais à faire notre volonté (même si parfois notre volonté et la sienne concordent).
Pourquoi ? Parce qu’il est Dieu et qu’à ce titre il est à sa juste place. Il veut donc se faire connaitre de chacun d’entre nous, mais de la manière qu’il aura décidé et pas autrement.
…et digne de confiance
Peut être que tu te dis alors : « mais s’il s’obstine à se révéler de la mauvaise manière comment pourrais je le rencontrer ?« . C’est alors qu’intervient la foi. Tu dois prendre le pari de croire que Dieu sait mieux que toi même comment procéder ET qu’il va procéder.
Après tout, c’est lui qui t’a crée et qui a crée littéralement tout ton monde. Ca lui donne quand même pas mal de crédit et de raisons de lui faire confiance.
Si tu me suis sur Tik tok (d’ailleurs je t’y attends si ce n’est pas le cas !) tu as peut être vu une de mes vidéos ou je te parle de la victoire dans le chagrin. C’est Ben Peterson dans son témoignage qui parle de la force qu’il y a à tirer de croire que même dans les troubles il y a toujours la victoire de Jésus en conclusion. Lorsque les disciples ont vécu la mort de Jésus ce fut sans doute l’un des moments les plus difficile de leur vie. Et sans doute qu’aveuglé par leur chagrin ils n’ont pas vu qu’au travers de sa mort, Jésus avait remporté la victoire.
Et ça, lecteur, c’est une source d’espoir sans fin et une raison de se réjouir, même dans la plus folle des galère ! Parce que nous pouvons choisir de croire d’abord, puis être de plus en plus sûr qu’ultimement c’est Dieu qui gagne et que nous sommes les premiers à bénéficier de sa victoire.
Le pas pour croire en Dieu
Le voilà donc, le pas à faire pour passer d’avant à après : choisir de croire le Seigneur quand il dit qu’il nous aime, qu’il nous sauve et qu’il nous apporte la paix. En faisant ce simple pas tu mets le pied dans un cercle vertueux qui va s’attaquer à tout ce qui t’opprime et ronger tous les liens qui t’emprisonnent.
Et oui, parfois c’est long. Mais c’est là qu’il faut s’accrocher à l’idée que ça ne peut se terminer que par la victoire de Jésus et approfondir toujours plus ta connaissance de lui. Car plus tu en sauras sur Dieu, plus tu fixeras tes yeux sur celui qui est plus grand que tout tes problèmes. Problèmes, donc, qui ne tiendrons pas face à la grandeur de Dieu.
C’est un pas que je n’ai jamais regretté de faire.
Si tu as un retour à me faire sur cet article je te laisse m’en faire part en commentaire. Et si tu estimes qu’il mérite d’être partagé n’hésite pas non plus ! Dans les deux cas sache que ça aide mon référencement alors merci d’avance !
Je te laisse le témoignage en entier de Ben Peterson en cliquant ici. Attention cependant il faut que tu puisses comprendre l’anglais.