Chapitre III
CHAPITRE III DISPO SOUS L’INTRODUCTION
Introduction / Préface
C’est déjà le Chapitre III ! Cher lecteur si tu débarques sur ce site internet, bienvenue ! J’écris chaque semaine un nouveau chapitre de ma fiction chrétienne. Et non je n’ai toujours pas de titre…! Si tu as une idée je suis preneuse en commentaire ou par mail, n’hésites pas !
Tu peux lire les Chapitre I et Chapitre II avant de commencer celui ci.
Maia, le personnage principal est sur le point de faire un mouv assez audacieux et elle s’apprête à partir à l’aventure. Le contexte est bien planté et on saute à pieds joints dans la suite de l’histoire avec le premier rebondissement.
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Trêve de blabla, je te laisse lire le Chapitre III !
Chapitre III – Le départ
Athènes VS Rome
-« Egle…? Egle…? » elle eut un rire nerveux « Egle… » puis comprenant qu’il était sérieux « Egle…!?« . Maia avait beau répéter encore et encore le nom de sa rivale, son cerveau refusait de comprendre. Romain avait pourtant tenté d’annoncer les choses avec tact, mais force était de constater qu’il n’était pas très doué.
Maia avait imaginé ce moment des dizaines de fois, mais aucune des versions ne correspondaient à un rejet de sa personne.
Pourtant elle avait été dure en affaire ne manquant pas d’arguments pour tenter de le faire à nouveau plier dans son sens. Elle y était presque arrivée, mais elle se heurta à l’argument « Athènes ».
« Bien sûr… » se dit elle « Egle a l’habitude de passer plusieurs mois dans la capitale grecque et de s’en vanter excessivement… Et Romain qui aime ce qui brille a forcément été impressionné » pensa-t-elle en touchant sa cicatrice.
Elle savait qu’il lui fallait un argument plus prestigieux… mais comment contrecarrer le prestige d’Athènes…? La ville était mythique… pleine d’histoire, ses rues avaient été foulées par les plus grandes stars, peu de villes pouvaient s’en vanter et encore moins pouvaient elles prétendre à mieux…
Soudain, Maia eut un éclair de génie. Elle eut le sourire de la malice et déclara avec l’audace propre à la jeunesse : » Egle va peut être à Athène… mais moi je vais à Rome !« .
Le Deal
Il y eu un changement d’athmosphère, tous se figèrent de surprise et la fixèrent. Mais ce ne fut que quand elle vit une étincelle briller dans les yeux de son prétendant que Maia se permis de souffler : elle avait fait mouche.
Porté par sa victoire elle poussa la hardiesse plus loin : « …et j’irai voir l’empereur lui même et il reconnaitra ma beauté !« .
Maia regretta immédiatement cette dernière déclaration quand tous furent frappé d’incrédulité… même Patrocle.
-« C’est vrai ! » dit elle en s’entêtant « J’irai au palais et je rencontrerai l’empereur !« .
Romain lui adressa un sourire hautain qui la hérissa.
-« J’attend de voir ça… » ricanna-t-il.
-« Prendrais tu le risque de passer à côté d’une proche de l’empereur, lui même ? Ou ta loyauté irait plutôt aux grecs ?«
Le jeune homme n’était pas convaincu, mais il ne pouvait se résoudre à laisser passer une occasion, aussi infime soit elle.
-« Je suis le plus grand soutien de Rome ! » dit il vexé « Je suis tellement romain que mes parents m’ont appelé Romain…! Fais donc ce que tu as dit et je te choisirai, Maia.«
Les deux jeunes gens avaient un deal et Maia se félicitait de ne pas avoir perdu la face. Mais elle savait que le plus dur était à venir. Qu’est ce qui lui avait pris de dire qu’elle irait voir l’empereur…? Aller à Rome était déjà un challenge en soi, même si son frère y était déjà. Mais plutôt mourrir que d’échouer publiquement. Elle s’y résout et fit face à la première épreuve : convaincre ses parents.



Calliope
Calliope estimait qu’elle avait eut son lot de misères avec ses enfants et que rien ne pouvait encore la surprendre dans ce domaine. Mais elle dut s’avouer que Maia excellait dans les surprises lorsque cette dernière exigea qu’on la laisse partir à Rome.
Elle en fit part à son époux lorsqu’il rentra du sénat.
« Ta fille veut partir à Rome maintenant…!« . Priam la regarda de ce regard qui indiquait qu’il était trop fatigué pour gérer les problèmes,… regard qui ne le quittait plus depuis qu’il était devenu père et qui avait le don d’insuporter sa femme.
Bien décidé à ne pas le laisser s’esquiver, Calliope enchainna : « dit lui qu’on ne voyage pas comme ça, ce n’est pas correct !« .
-« Alors pourquoi Luc et Secundus ont pu partir sans problème et pas moi ? » s’indigna Maia.
-« Tu es une jeune fille, Maia ! Ce n’est pas pareil pour toi !«
-« C’est toujours la même excuse avec toi…! Je peux rien faire juste parce que je suis une fille, quand Luc et Secundus peuvent vivre comme ils veulent ! »
-« Tu ne me parles pas sur ce ton jeune fille !«
Mais Maia n’avait pas fini son argumentaire : « …de toute façon Aspasie avait raison, notre famille ne brillera jamais que par son conformisme. On finira par oublier qui nous étions…! »
-« Aspasie à dit ça…? » dit Calliope quelque peu troublée.
C’était faux, mais Maia savait qu’en mêlant Aspasie, la mère d’Egle, à l’histoire elle obtiendrait l’attention de sa mère. Les deux femmes entretenaient le même type de relation que leur filles.
-« …et bien pire maman ! » répondit Maia « je voulais juste lui prouver qu’elle avait tort et défendre ma famille…«
Priam
Calliope, habitué aux mensonges de sa fille, savait qu’elle ne pouvait pas la croire aveuglement. Mais elle savait aussi qu’Aspasie était capable de tels propos. En proie à un lourd dilemme elle s’exclama : « Priam, explique à ta fille que c’est pour son bien que nous ne pouvons pas la laisser partir à Rome !« .
Priam s’efforçait d’être un bon père et un bon mari. Mais il se sentait souvent dépassé par les doléances incessantes de sa femme, choisissant souvent d’éviter les problèmes plutôt que de s’y confronter.
« Que dis tu, amour ? » demanda-t-il, n’ayant suivi la brouille du jour que superficiellement.
« Madame veut que vous preniez son parti » répondit Armel, l’employée de maison de la famille. « Penses tu que je devrai le faire Armel ? » dit il pour détendre l’ambiance après que Calliope lui eut jeté un regard noir.
« Je pense que je me passerais bien de ranger votre lit de fortune dans le patio, une fois que Madame vous aura mis dehors de la chambre parentale. J’ai déjà bien assez de travail… » répondit Armel avec son franc parler habituel.
Priam avait beau prendre sur lui mais les remarques acerbes de son employée, les reproches à peine contenus de sa femme et l’inconséquence de sa fille lui pesait de plus en plus.
Le départ pour Rome
« Que Maia aille donc à Rome, au moins nous aurons des vacances… » dit il sans conviction.
« Priam, tu n’y penses pas…! Une jeune fille fille comme il faut ne voyage pas seule ! » dit Calliope agacée.
« Monsieur va définitivement dormir dans le patio » renchérit Armel.
« Et pourquoi pas…? » se dit Priam, alors que l’idée d’une escapade romaine germa dans sa tête. « Armel, tu l’accompagneras ! » dit il.
-« Monsieur…? » dit cette dernière incrédule.
-« Amour, tu ne comprends pas ? » dit Priam en enlaçant sa femme. « Tu te plains sans cesse que Maia manque de maturité, quoi de mieux qu’un voyage jusqu’à Rome pour la faire grandir ? En plus nous savons qu’Armel a toujours pris soin de nos enfants elle sera sous bonne garde ! »
-« Qui vous dit que j’accepte d’aller à Rome ? » dit Armel indigné.
-« Je m’engage à vous offrir l’augmentation que vous me réclamez depuis des années.«
Armel resta coite, sous le choc… et il en fallait beaucoup pour choquer Armel !
Ebahie que la conversation aille dans son sens Maia sauta sur l’occasion : « Maman, imagine ce que tu pourras dire à Aspasie la prochaine fois que tu la verras !« .
Mais Priam avait un meilleur argument, encore : « …je prendrais quelques vacances et nous pourrions passer quelques jours rien que tous les deux, comme lors de nos jeunes années. Après tout nous étions un couple avant d’être parents… » dit il avant d’embrasser sa femme fougueusement ce qui fit faire la grimace à Maia et Armel. Mais l’argument de Priam avait vaincu les dernières résistances de Calliope et dans un moment de délicieuse insouciance elle déclara : « c’est entendu Maia, nous te laissons partir avec Armel chez tes frères« .
Maia poussa un cri de joie. Elle savait qu’Armel serait difficile à berner mais le plus gros du travail était fait : elle partait à Rome ! Et Rome n’était pas prête…
Merci d’avoir lu ce Chapitre III jusqu’au bout ! N’hésite pas à t’inscrire à ma newsletter pour en savoir plus ! Et tu peux me rejoindre sur mes réseaux, Instagram, TikTok et Facebook.